Jean Kemm
Biographie
Jules Adolphe Félix Bécheret dit Jean Kemm, né le 15 mai 1874 dans le 2e arrondissement de Paris et mort le 21 avril 1940 à La Roche-Guyon, est un acteur et réalisateur français.
Il habitait au no 128 de la rue de Poissy à La Roche-Guyon, en 1936.
Sans passer par le Conservatoire, Jean Kemm fut un autodidacte de la scène. Il débuta au Théâtre de L' Œuvre, joua au Vaudeville, à la Porte-Saint-Martin (Sabre au clair en 1894), partit en tournée avec Réjane aux États-Unis. Après son service militaire, Jean Kemm joua, au Nouveau Théâtre, Rembrandt et la première pièce de Kistemaekers Marthe, il travailla une saison au Théâtre du Parc à Bruxelles, passa trois ans au Théâtre Antoine, entra en 1904 à l'Odéon qu'il quitta pour le Théâtre Michel de Saint-Pétersbourg où il œuvra pendant cinq saisons. Sarah Bernhardt le ramena à Paris pour lui faire jouer chez elle en 1909 La Révolution française, en 1910 L'Homme mystérieux et Vidocq. C'est à cette époque que se situent les premières expériences cinématographiques de Jean Kemm. Comédien expérimenté, aussi crédible en homme jeune qu'en père barbu (L'Infamie d'un autre), il est utilisé très souvent et dans tous les registres jusqu'à la mobilisation de 1914, toujours dans des productions Pathé et SCAGL. Au gré des scénarios il peut apparaître en campagnard, bourgeois, médecin, juge ou malandrin (Le Chourineur dans Les Mystères de Paris). Il est à sa place dans le mélo ou le drame mondain, avec la densité qui convient. En 1916, quand la vie du spectacle a repris presque normalement, Jean Kemm se risque dans la mise en scène de cinéma avec Madeleine. Il lui arrive encore d'interpréter des films qu'il réalise lui-même, tels Le Dédale en 1917 ou sa première version d'André Cornélis en 1918. Mais bientôt Jean Kemm ne jouera plus, restant exclusivement derrière la caméra pour tous les films qu'il mettra en scène jusqu'à la fin du cinéma muet, en s'attachant à être efficace plus qu'à innover. Il s'affirmera avec une certaine verve en réalisant des ciné-romans comme Vidocq et L'Enfant-Roi. Ancienne élève de Leloir au Conservatoire, sa femme Henriette Kemm est sa collaboratrice depuis Ce pauvre chéri. L'avènement du parlant ne prendra pas Kemm au dépourvu. Il réalisera encore une dizaine de films, à commencer par la version française d'Atlantes en 1930. Après La Loupiote et La Pocharde en 1936, Jean Kemm mettra un point final à sa carrière en 1937 avec une évocation romancée du sculpteur Bartholdi intitulée Liberté.
Acteur (3 films)
Réalisation (20 films)

Le Coffret de laque
1932

Miss Rovel
1921

André Cornelis
1927

Liberté
1938

La Pocharde
1937

La Loupiote
1937
Miss Helyett
1933

Les surprises du divorce
1933

Le Barbier de Séville
1933

L'héritier du Bal Tabarin
1933

Hai-Tang
1930

Atlantis
1930

La comtesse de Somerive
1917

Amour et discipline
1931

Le Juif polonais
1931

L'enfant roi
1923

Vidocq
1923

Le bossu
1925

Son premier film
1926
La Ferme du choquart
1922
Titre | Année | Job |
---|---|---|
La Ferme du choquart | 1922 | Writer |
Le bossu | 1925 | Writer |
Son premier film | 1926 | Writer |